Dossier e-santé : Mieux individualiser les soins - Ecole d'Assas - Rééducation et Santé

Dossier e-santé : Mieux individualiser les soins

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Voici le dernier volet de notre dossier spécial consacré à la semaine e-santé organisée par l’École d’Assas en partenariat avec le CRI Paris. Après Rubén (Erasmus+), Laura (ergo) et Jonathan (podo), c’est Clotilde, étudiante en deuxième année de kinésithérapie, qui témoigne aujourd’hui. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur, Clotilde a vu dans ce projet original une occasion de satisfaire sa curiosité scientifique tout en mettant à profit ses compétences acquises avant de rejoindre l’IFMK de l’École d’Assas.

Clotilde, qu’est-ce qui vous a poussé à participer à cette semaine sur l’e-textile au CRI ?
Clotilde : En fait, j’ai une formation et un diplôme d’ingénieur et, depuis que j’ai choisi de me reconvertir dans la kinésithérapie, je m’intéresse à tout ce que la technologie peut apporter à la rééducation. Alors, quand j’ai entendu parler d’une conférence associant technologie et soin, j’ai tout de suite donné ma disponibilité. Toutefois, comme cette semaine correspondait à nos vacances d’hiver, je ne pensais au départ participer qu’à la journée de présentation pour partir en vacances ensuite. Finalement, j’ai tellement accroché au projet que je suis restée toute la semaine.

À quel projet avez-vous travaillé ?
Clotilde : J’ai travaillé en binôme, avec Alexandre, étudiant en K3, à la confection d’un gant connecté pour la rééducation du pouce.
Plutôt que de partir d’un cas clinique et de réfléchir à une solution technologique adaptée, comme l’ont fait les autres groupes, nous sommes partis des ressources, des outils et des compétences que nous avions à disposition pour définir un projet aisément réalisable dans le peu de temps qui nous était imparti.
Notre objectif, c’était de parvenir à tester concrètement cet objet. Nous avons retenu le principe d’un gant ludique car la rééducation du pouce peut, d’ordinaire, sembler longue et fastidieuse. Notre gant associe un textile intelligent à des capteurs reliés à des diodes lumineuses pour chacune des phalanges du pouce. À partir de là, suivant le principe de certains jeux éducatifs bien connus, notre idée était de permettre au patient soit de reproduire une séquence de couleurs proposées par un programme, soit de tenter des combinaisons de mouvements pour trouver une combinaison secrète. Nous n’avons pas eu le temps d’aller jusqu’au développement de ces programmes mais nous avons pu valider, grâce aux spécialistes du CRI, leur faisabilité.

Quel bilan tirez-vous de cette expérience ?
Clotilde : Au final, cette semaine, y compris grâce aux nombreux intervenants et témoins que nous avons pu rencontrer, m’a confortée dans l’idée de pouvoir, demain, conjuguer mes deux compétences – celle d’ingénieur et celle de kinésithérapeute – dans ma vie professionnelle : les pratiques de rééducation doivent pouvoir évoluer au rythme de la technologie, surtout si cela permet d’individualiser encore mieux les soins en fonction des besoins du patient. La technologie doit pouvoir être la fois au service du patient comme à celui du praticien, en lui offrant une palette de solutions à la fois plus large et plus ciblée.

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