Des nouvelles du partenariat Erasmus avec l'hôpital Cochin - Ecole d'Assas - Rééducation et Santé

Des nouvelles du partenariat Erasmus avec l'hôpital Cochin

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Dans le cadre de la collaboration entre l’École d’Assas et l’hôpital Cochin pour l’accueil de stagiaires Erasmus issus de notre réseau de partenaires internationaux, Tania Torres, kinésithérapeute à Cochin, a participé à la Semaine internationale de l’Université de Tampere en septembre 2018 après avoir supervisé l’accueil de deux étudiantes finlandaises à Cochin en début d’année. Nous lui avons posé trois questions au sujet de ce partenariat avant qu’elle n’accueille de nouveaux stagiaires portugais en janvier 2019.

1) Bonjour Tania, dans quel cadre êtes-vous partie à Tampere ?
L’année dernière, déjà, l’une des cadres de rééducation de notre service avait été invitée à cette semaine internationale de l’université de Tampere et s’y était rendue avec une kinésithérapeute. Suite à cela, début 2018, nous avions reçu à Cochin deux étudiantes finlandaises pour un stage Erasmus promu par l’École d’Assas (lire ici). Quand notre cadre nous a proposé de participer à notre tour à la semaine internationale organisée à Tampere fin 2018, nous avons accepté sans hésiter. Nous nous sommes déplacées avec ma collègue Josette Bertheau et avons donné deux cours sur des sujets que nous traitons habituellement et qui avaient fortement intéressé les étudiantes finlandaises lors de leur stage chez nous car peu voire pas du tout connus en Finlande : l’hypnose analgésique dans le cadre de la prise en charge des douleurs aigues ou chroniques, technique que nous développons sur Cochin depuis quelques années, d’une part ; et les programmes de réentraînement à l’effort dans la prise en charge des lombalgies chroniques de l’autre. Ce second thème, que je traitais, est en effet un domaine d’expertise de l’hôpital Cochin.

Cochin Tampere2) Comment s’est passé votre séjour ?
Le séjour a été bref car nous ne pouvions pas séjourner toute la semaine à Tampere et sommes arrivées en milieu de semaine. Non seulement nous avons été bien accueillies et nos cours aussi, les étudiants se montrant très attentifs à nos enseignements, mais nous avons également eu l’occasion de faire connaissance avec les autres intervenants internationaux : nous étions en effet 15 professionnels issus de 9 pays différents. Surtout, nous avons eu la joie de retrouver sur place nos deux stagiaires. Les revoir dans leur cadre à elles a été très instructif. Cela nous a aussi permis de partager, après-coup, leur ressenti sur leur séjour à Cochin. Quand nous recevons des stagiaires, ils doivent en principe maîtriser les bases de la langue française, ce qui n’était pas le cas pour elles or, en dépit de cette barrière linguistique, nous avions été favorablement surprises de voir plusieurs patients faire l’effort de leur parler anglais pour communiquer avec elles, rendant ainsi leur expérience plus profitable.

3) Précisément, que vous apporte ce partenariat avec l’École d’Assas pour l’accueil d’étudiants étrangers ?
À titre individuel, c’est toujours un enrichissement et un partage d’expérience précieux. À titre professionnel, c’est une ouverture sur le monde de la kinésithérapie mais aussi sur celui de la pédagogie et de la formation à l’étranger. En milieu hospitalier, les patients sont habitués à la présence d’étudiants et nous recevons d’ailleurs des stagiaires issus de la plupart des instituts de formation en kinésithérapie parisiens tout au long de l’année. En revanche, la présence de stagiaires étrangers, ce que permet notre partenariat avec l’École d’Assas, suscite toujours la curiosité des patients. Je travaille en plateau technique de rhumatologie avec des patients principalement hospitalisés pour une prise en charge des pathologies du rachis et Josette est en médecine interne, où elle est amenée à s’occuper de patients présentant des pathologies diverses – aussi bien neurologiques que respiratoires voire des maladies plus rares comme la sclérodermie. Dans les deux cas, des relations ont pu se nouer entre les étudiantes finlandaises et les patients, même quand les patients ne parlaient pas anglais, tant ils étaient désireux d’échanger avec elles. Ce désir crée un climat propice aux soins.
Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne (Programme Erasmus+). Cette communication n’engage que son auteur et la Commission européenne n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.

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