Podologue par passion ! Rencontre avec Florian Dhenry - Ecole d'Assas - Rééducation et Santé

Podologue par passion ! Rencontre avec Florian Dhenry

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Un désagrément devenu passion, voici le parcours peu commun de Florian Dhenry.

Après une première année en fac de sport à Orléans, suivie de la préparation du concours kiné, Florian Dhenry a finalement choisi d’intégrer l’Institut de formation en Pédicurie Podologie de l’Ecole d’Assas en 2013 : « Je portais des semelles orthopédiques depuis mon adolescence et connaissais, en bien, la podologie, le choix m’a donc semblé évident. »

Un mémoire primé

Tout juste diplômé, il s’est distingué par la qualité de son mémoire, qui a obtenu la meilleure note de sa promotion. Intitulé « Semelles orthopédiques et prévention du Syndrome Main-Pied des traitements anticancéreux », ce mémoire est le fruit d’un travail réalisé en collaboration avec deux médecins de l’Institut Gustave-Roussy, un médecin chef de service de l’Institut Curie et une infirmière spécialisée dans le suivi des chimiothérapies orales.

Impressionné par les bienfaits que la pédicurie-podologie apporte aux patients diabétiques, Florian s’est tout simplement demandé si les semelles orthopédiques, efficaces sur la répartition des pressions plantaires dans le cas de la prévention du pied diabétique, pouvaient l’être aussi dans le cas du Syndrome Main-Pied qui est un effet secondaire de certains traitements de chimiothérapie et de thérapie ciblée. C’est lors d’un stage à l’hôpital Cochin, lors de son année de P2, que Florian a commencé à se demander si ce qui fonctionnait en diabétologie pouvait aussi fonctionner en oncologie.

Aujourd’hui, Florian œuvre à son installation dans le Sud-Ouest où il a racheté un cabinet avec sa compagne. Toutefois, le souhait de poursuivre sur plus grande échelle l’étude entreprise pour son mémoire ne le quitte pas. Non seulement parce que l’intérêt suscité par son mémoire – qui devrait prochainement être publié dans la Revue du Podologue – le conforte dans son intuition mais aussi, et surtout, parce qu’il y a encore tant de patients à soulager.

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