À Liverpool, les kinésithérapeutes européens planchent sur l'avenir - Ecole d'Assas - Rééducation et Santé

À Liverpool, les kinésithérapeutes européens planchent sur l'avenir

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Les 11 et 12 novembre 2016, Michel Pillu, au nom de l’École d’Assas a participé au 4ème Congrès de la WCPT (World Confederation of Physical Therapy), groupe Europe, à Liverpool, en Angleterre. Organisé avec le soutien de la Chartered Society of Physiotherapy, équivalent britannique du Conseil National de l’Ordre des Kinésithérapeutes, cet événement a rassemblé plus de 1000 participants… dont seulement 5 Français ! En marge des conférences, les participants étaient invités à visiter une importante exposition de matériels de kinésithérapie mais aussi les stands de nombreuses universités présentant leurs formations diplômantes et ceux d’hôpitaux britanniques recherchant des kinésithérapeutes pour compléter leurs équipes.

En phase avec les préoccupations des organismes de tutelle de la kinésithérapie française mais aussi avec les organisations mondiales de la santé en général et de la kinésithérapie en particulier, les thèmes du Congrès étaient les suivants :

  • Politique, stratégie et rôle de la kinésithérapie dans la cité,
  • Recherche, éducation et pratique de kinésithérapie,
  • Réponses de la kinésithérapie aux changements de besoins de la population,
  • Santé publique, prévention et rôle social de la kinésithérapie.

Les kinésithérapeutes et leurs patients à l’heure de la révolution numérique

kinésithérapeutes européens 2016Les intervenants – en plénière comme en ateliers – étaient des personnalités emblématiques de la kinésithérapie mondiale. Ces professionnels influents ont délivré un message concordant : nous sommes à la veille d’un bouleversement complet de la pratique de la kinésithérapie. Cette remise en question est liée à trois changements essentiels :

  1. L’impact du vieillissement de la population sur le mode de travail des kinésithérapeutes (photo ci-contre : un robot stimule la séance de gymnastique de personnes âgées).
  2. L’irruption des nouvelles technologies qui modifie aussi bien les relations avec les patients que la communication interprofessionnelle. Tout le monde sera connecté avec tout le monde : patient + MK + ergothérapeute + travailleurs sociaux + famille + médecin = réseau interprofessionnel transversal.
  3. La remise à plat de la relation du MK vis-à-vis de son patient : il lui envoie des exercices à faire, des programmes de prévention, des recommandations et le patient répond au MK avec des remarques, des questions, etc. = réseau vertical dans lequel la personne âgée est en permanence « coaché » par le MK à distance.

La transmission du savoir kinésithérapique au moment de la 4ème révolution industrielle, celle du numérique, était un thème qui était sous-jacent à de nombreuses interventions. À titre d’exemple, l’insertion de la kinésithérapie dans le monde des réseaux sociaux est un chantier en devenir. L’accessibilité à une kinésithérapie efficace, en Europe, quelle que soit la culture, le niveau socioprofessionnel ou la nationalité, a été aussi longuement évoqué. Raija Kuisma, enseignante à l’École d’Assas, est intervenue sur ce thème lors d’une table ronde.

Parce que tous ces thèmes vont structurer la kinésithérapie de demain, il était essentiel que l’École d’Assas soit représentée à ce Congrès afin de pouvoir les prendre en compte dans la formation initiale de nos étudiants, qui sont les kinésithérapeutes des prochaines décennies.

kinésithérapeutes université Liverpool
L’université de Liverpool a planché sur la création d’une application pour le suivi et l’évaluation des étudiants durant leurs stages hospitaliers.

La participation de l’Ecole d’Assas à cet événement a été financée avec le soutien de la Commission européenne.
Cette communication n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues
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