À Bruxelles, une autre pratique de la podologie - Ecole d'Assas - Rééducation et Santé

À Bruxelles, une autre pratique de la podologie

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Étudiante en deuxième année à l’Institut de Formation en Pédicurie-Podologie de l’École d’Assas. Insaf Saidi vient d’effectuer un stage Erasmus + de deux mois à la Haute École Léonard de Vinci de Bruxelles. Elle dresse avec nous un bilan de ce séjour qu’elle a attentivement préparé en amont avec le service international de l’École.

Insaf, comment as-tu choisi ta destination ?
« Ma volonté c’était de ne pas perdre de temps et de m’acclimater très vite vu que la durée définie pour mon stage était de deux mois. Conseillée par Nicole Maurice et Michel Pillu, j’ai donc choisi la Haute École Léonard de Vinci avec laquelle l’École d’Assas entretient de bons rapports. Étudier en Belgique, cela me permettait d’éviter l’obstacle de la langue et de rentrer tout de suite dans le vif du sujet. »

Tu es partie avec un objectif précis ?
« Oui, je voulais découvrir une autre approche de la podologie, en particulier de l’examen clinique et de la fabrication des semelles et, aussi étrange que cela puisse paraître, c’est le cas en Belgique. En fait, l’enseignement s’y rapproche des méthodes suivies aux États-Unis ou en Espagne et c’est ce qui m’intéressait. »

Quelles différences as-tu observées ?
autre pratique podologie« Tout d’abord, le cadre des études est différent. Elles durent trois ans, comme chez nous, mais sont essentiellement dispensées dans le public, donc plus accessibles, ce qui fait qu’un grand nombre des étudiants que j’ai rencontrés venaient de France ! La Haute École regroupe sur un même site plusieurs filières de santé. La clinique de podologie, par exemple, est fréquentée par les autres étudiants, notamment de sport. Mais c’est surtout l’approche du métier qui change : la prise des mesures est différente, ce qui influe sur la conduite de l’examen clinique ; les techniques mises en œuvre pour la fabrication des semelles – qui, du coup, sont plus coûteuses mais ont une durée de vie plus longue – ne sont pas les mêmes… tout diffère de A à Z. Et c’est exactement ce que je souhaitais découvrir. »

Quels sont selon toi les éléments clés pour réussir son séjour Erasmus ?
« Je dirais tout d’abord : bien le préparer, définir un objectif. Si l’on part sans avoir une idée claire de ce que l’on attend de son stage, mieux vaut rester à la maison. Ensuite, ne pas perdre de temps et savoir s’adapter à un environnement nouveau. Il faut avoir un projet bien défini mais être prêt à le faire évoluer ; ne pas avoir peur de l’imprévisible et, surtout, apprendre des autres, avoir l’esprit ouvert et accepter les divergences. Enfin, il convient de ne pas négliger les détails car c’est à travers les choses qui nous semble banales ou évidentes qu’on apprend le plus. »

À titre personnel, qu’as-tu retiré de ce stage ?
« D’abord, j’ai pu participer aux soins dans des centres médicaux et en cabinet libéral. Ensuite, j’ai pu établir un échange fructueux avec les étudiants français : d’une part, ils m’ont aidé à profiter à fond du stage en m’expliquant comment cela se passait à Bruxelles et, de l’autre, j’ai pu les éclairer sur la formation à Assas et l’exercice du métier en France car la plupart pensent revenir exercer ici. De ces contacts avec les étudiants de Bruxelles est née l’idée d’un congrès inter-étudiants l’année prochaine. Enfin, j’ai pu connaître des professionnels étrangers, me faire des relations et envisager, dans un futur que j’espère proche, des projets communs. »

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Ces projets ont été financés avec le soutien de la Commission européenne (Programme Erasmus+). Cette communication n’engage que son auteur et la Commission européenne n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.

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